LA NUIT DU CINÉMA À PERCÉ
Projections de films en extérieur

SAMEDI 27 MARS 2010 / 19h – minuit
Rue du Quai, à la Neigère près de la plage, gratuit!
Au cœur du PARC NATIONAL DE L’ÎLE-BONAVENTURE-ET-DU-ROCHER-PERCÉ

HOMMAGE À GILLES CARLE
La vraie nature de Bernadette (LONG MÉTRAGE)
Percé on the Rocks Musique live et cinéma avec Marie-Lys Trudel

FILMS D’ANIMATION
Logorama François Alaux, Hervé de Crécy et Ludovic Houplain
La maison en petits cubes Kunio Kato
L’Ondée David Coquart-Dassaut
M Félix Dufour-Laperrière

FOCUS SUR LE CINÉASTE D'ANIMATION CANADIEN RYAN LARKIN
Cityscape
Walking (en marchant)
Street Musique

UN COURT MÉTRAGE DE JEAN-MARC VALLÉE, RÉALISATEUR DE CRAZY
Les mots magiques

LE CINÉMA GASPÉSIEN À L’HONNEUR
Gaspésie, Guillaume Lévesque et Christian Lamontagne
L’Île Alexandra Guité
HD Jean-François Aubé
Kino 132, Expérimentations gaspésiennes Julien Leblanc, Mathieu Boudreault, Éric Proulx, Sébastien Dubois et David Arsenault.

FICTIONS ET CINÉMA EXPÉRIMENTAL
Dennis Mads Matthiesen
Maïté Denis Côté
Passage Karl Lemieux
Jour sans joie Nicolas Roy
La battue Guy Édoin
La vie commence Émile Proulx-Cloutier
Le technicien Simon-Olivier Fecteau
Danse Macabre Pedro Pires

DOCUMENTAIRES
Le beau plaisir Michel Brault, Bernard Gosselin, Pierre Perrault
Une tente sur Mars Martin Bureau et Luc Renaud
La trappe Lina Vecry
Vive la rose Bruce Alcock

DU CINÉMA CONTRE L’HOMOPHOBIE
En colo Pasca-Alex Vincent

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Activités plein air pour toute la famille

L’heure pour la terre 2010
Samedi le 27 mars
Observation des étoiles au téléscope et activités astronomiques sur la plage de Percé avec l’astronome gaspésien Gino Audet de la Baie des Chaleurs.


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HOMMAGE À GILLES CARLE (1928-2009)

La nuit du cinéma à Percé est fière de rendre hommage au cinéaste québécois Gilles Carle, l’un des pionniers du cinéma de fiction au Québec, qui nous a quittés en novembre dernier. L’événement débutera par la projection du long métrage La vraie nature de Bernadette, film phare du réalisateur présenté en compétition au Festival de Cannes en 1972, qui a révélé l’actrice québécoise Micheline Lanctôt. En plus de présenter ce film marquant du cinéma québécois, La Nuit du cinéma présentera en grande première des images inédites issues du court métrage Percé on the Rocks, un documentaire novateur réalisé par Carle à Percé en 1964. Pour ce film, le cinéaste s’était inspiré du phénomène touristique du village de Percé comme lieu de villégiature le plus couru du Québec. Les chutes du film de ce court métrage qui n’ont pas été utilisées au montage par le réalisateur seront projetées à Percé pour la première fois au Québec. C’est le bâtiment historique La Neigère, un ancien entrepôt de glace pour la morue situé au pied du célèbre rocher, qui servira d’écran pour la projection des films.

La vraie nature de Bernadette
(Long Métrage)

Québec, 96 min., 1972, 35mm

Réalisation

Gilles Carle
Production
Gilles Carle et Pierre Lamy
Maison de production
Les Productions Carle-Lamy

Résumé
La femme d'un avocat, Bernadette Brown, quitte son foyer pour s'en aller vivre à la campagne avec son jeune fils Yannick. Imbue de théories naturistes et libertaires, elle s'efforce de les appliquer dans une vie proche de la nature au grand étonnement de Thomas Carrufel, son voisin fermier pratique et contestataire. Autour de Bernadette s'assemble une petite communauté formée de vieillards, d'enfants et de vagabonds. Lorsqu'un bambin muet et infirme qu'elle a recueilli se met à marcher et à parler, on crie au miracle et des pélerins accourent. La violence surgit alors dans le petit monde de Bernadette.
«Bernadette est l'illustration de ma conception du cinéma-puzzle. La philosophie actuelle bascule vers une conception plus totale de l'être. Le matérialisme est une réduction de l'homme. Le cinéma volontairement social ou politique est un cinéma de grossissement, forcément faux.» (Gilles Carle, 1972)

Biographie
Assurément le cinéaste québécois le plus célèbre, véritable pionnier au Québec du cinéma de fiction populaire, Gilles Carle (31 juillet 1928 – 28 novembre 2009) est né à Maniwaki, mais grandit en Abitibi. À son adolescence, dans les années 40, il part pour Montréal, afin d'aller étudier en dessin commercial à l'École des beaux-arts. Attiré par l'art et la culture sous toutes leurs formes, Gilles Carle exerce différents métiers pour subvenir à ses besoins avant de se joindre au groupe formé par Gaston Miron, en 1953, dans le but de créer la maison d'édition L'Hexagone, qui va publier les œuvres de poètes français et canadiens. Mais le cinéma l’appelle et Gilles Carle se joint à l'ONF en 1961. Après quelques courts métrages audacieux et remarqués (Dimanche d'Amérique, 1961, Un Air de famille, 1963 et Percé on the rocks, 1964), il réalise en 1965, son premier long métrage de fiction La vie heureuse de Léopold Z, qui reçoit le Grand prix du cinéma canadien. Sa carrière de cinéaste est lancée. Il quitte l’ONF et fonde sa société de production Onyx Films. Suivront plusieurs titres qui assureront sa renommée au Québec et à l’international. Mentionnons, Le viol d’une jeune fille douce (1968), Red (1070) ou Les mâles (1971). En 1972, il crée les productions Carle-Lamy, avec Pierre Lamy et amorce une partie prolifique de sa carrière avec La vraie nature de Bernadette (1972), La mort d’un bûcheron (1973), son premier film avec Carole Laure, ou La tête de Normande Saint-Onge (1975).

Avec Les Plouffe (1981) ou Maria Chapdelaine (1983), Gilles Carle atteint son apogée alors que ses films suivants peineront à rassembler son public. La guêpe (1986), La postière (1992) ou Pudding chômeur (1994), mettant en vedette sa compagne Chloé Saint-Marie, seront boudés par la critique et le public.

Prix et mentions
Prix du meilleur réalisateur, Gilles Carle, meilleure actrice, Micheline Lanctôt, meilleur acteur de soutien, Donald Pilon, meilleur scénario, Gilles Carle, meilleure musique, Pierre-F. Brault, Prix Génie, 1972
En compétition officielle, Festival du Film de Cannes, 1972

Contact
www.cinematheque.qc.ca

Percé on the Rocks
(images inédites)

Québec, 1964

Réalisation

Gilles Carle
Production
Jacques Bobet
Maison de production
Office national du film du Canada

Musique live et cinéma – Ouverture de la Nuit du Cinéma à Percé

Performance musicale au violon de Marie-Lys Trudel sur des images inédites de Gilles Carle tournée à Percé en 1964.
Sur le site Charles Robin, rue du Quai à Percé, 19h


Marie-Lys Trudel est originaire de Rosemère sur la rive nord de Montréal. Elle commence sa formation musicale dès sa tendre enfance pour découvrir avec joie une grande passion pour la musique sous toutes ses couleurs. Elle réside en Gaspésie depuis bientôt trois ans et son implication culturelle et artistique s’est avérée des plus variées allant de l’enseignement du violon, à la programmation du festival de Musique du Bout du Monde à Gaspé, à l’auteur compositeur interprète représentant Gaspé à St-Malo dans le cadre des francovilles 2009 et à de multiples apparitions musicales dans divers évènements gaspésiens. Elle est une passionnée qui souhaite partager avec vous le plaisir mystérieux et irremplaçable de la musique.


La Nuit du cinéma présentera en grande première une prestation musicale live lors de la projection d’images inédites issues du court métrage Percé on the Rocks, un documentaire novateur réalisé par Carle à Percé en 1964. Pour ce film, le cinéaste s’était inspiré du phénomène touristique du village de Percé comme lieu de villégiature le plus couru du Québec. Les chutes du film de ce court métrage qui n’ont pas été utilisées au montage par le réalisateur seront projetées à Percé pour la première fois au Québec. C’est le bâtiment historique La Neigère, un ancien entrepôt de glace pour la morue situé au pied du célèbre rocher, qui servira d’écran pour la projection des séquences de ce film.

Résumé du film
Les principaux éléments qui font de Percé le lieu de villégiature le plus couru du Québec sont décomposés et reconstitués dans ce film. Les images sont inoubliables d'imprévu et de poésie et les chants combleront d'aise et de surprise les auditeurs éberlués.

FILMS D’ANIMATION

Logorama

France, 17 min., 35mm, 2009

Réalisation
H5 (François Alaux, Hervé de Crécy et Ludovic Houplain)
Maison de production
H5

Résumé
Une course poursuite effrénée, des animaux sauvages lâchés dans la ville, une prise d’otage qui tourne au drame… et bien plus encore dans LOGORAMA !

Biographie
Le collectif de graphistes H5 est l'auteur de nombreux clips et nombreuses pochettes d’artistes de la scène française (Alex Gopher, Massive Attack, Zebda, Röyksopp...), et a été régulièrement exposé (Nuit Blanche 2007, Beaubourg, MoMA...). Il réalise également les visuels de campagnes publicitaires pour Dior, Cartier, Lancôme… ou Areva, Citroën, Volkswagen…

Avec Logorama, H5 (François Alaux, Hervé de Crécy et Ludovic Houplain) signe son 1er court métrage.

Prix et mentions
Gagnant de l’Oscar du meilleur film d’animation 2010

Contact 
http://www.h5.fr/
http://www.logorama-themovie.com

La maison en petits cubes

Japon, 12 min., numérique, 2008

Réalisation
Kunio Kato
Maison de production
Robot

Résumé
Le film raconte l'histoire d'un vieillard qui vit dans une ville immergée. Au fur et à mesure que le niveau de l'eau monte, il ajoute un cube, un nouvel étage à sa maison. Un jour, il perd sa pipe qui se retrouve en bas de son immeuble. Il s'achète alors une combinaison de plongée pour la retrouver. C'est l'occasion alors de se remémorer à chaque étage d'une partie de sa vie.

Biographie
Né en 1977, Kunio Kato est diplômé de l’Université de Tama en graphisme. Il s’est mérité de nombreux prix pour ses travaux académiques en cinéma d’animation. En 2001, il rejoint le groupe ROBOT pour lequel il crée plusieurs films pour la télévision, Internet ou la publicité.

Prix et mentions
Oscar du Meilleur court métrage d’animation 2009, Meilleur court métrage d’animation, Festival International d’animation d’Annecy (France), Grand Prix Hiroshima et Prix du Public, Festival international de cinéma d’animation de Hiroshima (Japon)

Contact :
http://www.robot.co.jp/charanim_en/index.html

L’Ondée

Canada / France, 7 min. 43s., numérique, 2008

Réalisation
David Coquard-Dassault
Production
Folimage : Pascal Le Nôtre, ONF : Julie Roy, René Chénier
Maison de production
Folimage et Office national du film

Résumé
Au beau milieu d'une journée d'été, une pluie soudaine s'abat sur la ville. Même les oiseaux cherchent refuge. L'activité ralentit, s'arrête presque, comme si le temps devenait immobile. Une dame est déterminée à défier l'averse, mais son parapluie résiste, comme cette voiture qui refuse de démarrer. La pluie s'intensifie, l'instant se prolonge. Et si elle n'arrête jamais? Si le soleil ne revenait pas? Moment de repli sur soi, cette ondée met en relief la vanité du grouillement humain. Puis les nuages s'estompent, un oiseau s'envole, la vie reprend son cours.
Méditation sur la vie quotidienne et notre rapport à la nature, L'ondée bénéficie de l'œil aiguisé de David Coquard-Dassault, qui d'un simple trait de crayon saisit les subtilités et les nuances d'une situation ou d'un comportement.

Biographie
Né à Grenoble en 1977, David Coquard-Dassault est diplômé de l'école de dessin Émile Cohl de Lyon (2001). Illustrateur, il signe plusieurs couvertures de romans, des livres éducatifs, des affiches, etc. Juste avant d'entreprendre la réalisation de L'ondée, il illustre une édition destinée au marché asiatique de Terre des hommes, d'Antoine de Saint-Exupéry, pour Wongjin Books. Œuvrant aussi dans le domaine du jeu vidéo, il réalise avec L'ondée son premier court métrage.

Prix et mentions
Grand Prix national, Regard sur le court métrage au Saguenay 2009
Mention spéciale du jury, Festival international du court métrage de Clermont-Ferrand 2009, France

Contact
http://www.onf-nfb.gc.ca

M

Québec, 2009, 8 min, 35mm

Réalisation
Félix Dufour-Laperrière

Résumé
Petites architectures et brèves nébuleuses. Film abstrait.                       
Crayon sur papier et traitement numérique

Biographie
Né en 1981, à Chicoutimi, au Québec, Félix Dufour-Laperrière a étudié à Montréal et y vit et travaille présentement. Ses films ont été présentés dans de nombreux festivals, galeries, musées et évènements nationaux et internationaux et y ont remporté plusieurs prix. Il est co-fondateur de la galerie en ligne www.lappentis.com.

FOCUS SUR LE CINÉASTE D’ANIMATION CANADIEN
RYAN LARKIN

Ryan Larkin (né le 31 juillet 1943 à Montréal et mort le 14 février 2007 à Saint-Hyacinthe des suites d'un cancer du poumon), est un réalisateur de films d'animation canadien. Il débute sa carrière à l'Office national du film du Canada (ONF) dans les années 1960 sous la gouverne de Norman McLaren. Il était considéré comme étoile montante dans l'univers de l'animation avant de vivre des années difficiles en raison de problèmes de drogue et d'alcool qui le réduisent à la mendicité. Chris Landreth lui consacre en 2004 un court-métrage, Ryan, qu'il définit comme un documentaire animé évoquant brièvement le parcours de l'artiste et son choix de vie décalé. Le film remporte l'Oscar du meilleur court-métrage d'animation. Avant sa mort, Larkin travaillait avec la productrice Laurie Gordon sur un film d'animation, intitulé Spare change au sujet de son expérience de mendiant sur le boulevard Saint-Laurent, à Montréal. (Source Wikepedia)

Cityscape

Canada, 1 min. 28, 1966

Résumé
Une expérience de cinéma d’animation créant des métamorphoses en contin u sur l’écran. Réalisé à l’aide de fusains sur un fond de papier blanc, les personnages semblent traverser l’écran pour se dissoudre dans un trou qui se transforma en un pont sur lequel se tient un jeune garçon. A l’origine, ce film n’était qu’un test pour le jeune débutant qu’était Larkin. Impressionnés par les résultats, Norman McLaren et son équipe demandèrent au jeune homme de poursuivre avec un « vrai » film utilisant les mêmes techniques.

Walking (En marchant)

Canada, 5 min. 06s., 1968

Résumé
Rien de plus abandonné à la surprise heureuse que ce film d'animation sur la marche, ses plaisirs, ses bienfaits et sur le style que chacun y apporte. Diverses techniques ont été utilisées pour réaliser ce film : entre autres, les couleurs en détrempe. Pas de commentaire mais une trame sonore... bien au pas ! Film sans paroles.

Après son film Syrinx (1967), Larkin proposa un film fait à partir de croquis qu’il avait réalisé montrant des gens en train de marcher. « Je développais une technique d’aquarelle avec des pinceaux orientaux en étudiant le mouvement des corps, le comportement humain. J’avais aussi installé des miroirs dans mon bureau et je faisais certains mouvements en me dessinant moi-même. »
Ryan Larkin (Extrait d’un article de Chris Robinson, Take One, Sept/Déc. 2004)

Prix et mentions
Grand Prix, Plaque en Or, du Festival international de film pour enfants et la jeunesse de Téhéran, 1971,
Hugo d’Or du Meilleur film d’animation, Festival international du film de Chicago, Prix Génie du Meilleur film d’animation, 1969 et une nomination aux Oscar en 1969.

Street Musique

Canada, 8 min. 45 s., 1972

Résumé
Animation exprimant une improvisation visuelle sur la musique d'un groupe de jeunes musiciens et montrant le pouvoir de la musique. Inspiré à Larkin par un groupe de musicien qu’il a rencontré à Vancouver, le film plaira aux spectateurs de tous âges, mais surtout à ceux qui aiment l'entrain des jeunes, les brusques envolées ou les tendres accents de la musique populaire, et les promenades dans la rue. Film sans paroles.


UN COURT MÉTRAGE DE JEAN-MARC VALLÉE, RÉALISATEUR DE CRAZY

Les mots magiques

Québec, 22 min., format d’origine 35mm, numérique, 1998

Réalisation
Jean-Marc Vallée

Production
Jean-Marc Vallée
Maison de production
J.M. Films

Résumé
À l'approche de Noël, un fils dans la trentaine rend visite à son père. Pendant qu'ils regardent ensemble la télévision en buvant de la bière, le fils, en pensées, règle ses comptes avec son père qui l'a négligé enfant, et laisse monter une colère qu'il exprime, toujours en pensées, par un geste dramatique. La finale laisse percer un espoir de réconciliation.

Biographie
Entre 1991 et 1997, Jean-Marc Vallée réalise trois courts métrages remarqués: Stéréotypes, Les fleurs magiques et Les mots magiques. Il tourne aussi un premier long métrage, Liste noire (1995), qui se classe premier au box-office québécois de l'année, et dont le scénario est adapté ensuite en anglais. Le succès du film entraîne Vallée aux États-Unis où il tourne Los Locos (1997) et Loser Love (1999); il participe en 2000 à la réalisation des Secret Adventures of Jules Verne, coproduction avec le Royaume-Uni. Pendant toutes ces années, il mûrit sa grande œuvre, une histoire qui chevauche les années 1960 et 1970, et qui s'inspire de sa propre jeunesse et de celle de son collaborateur au scénario, François Boulay. C.R.A.Z.Y. obtient un succès exceptionnel etconfère encore davantage de notoriété à Jean-Marc Vallée. Martin Scorsese lui confie la réalisation de The Young Victoria, sorti en 2009.

Prix et mentions
Primé au Aspen Shortfest, aux Jutra et au Festival du court métrage de Clermont-Ferrand, Sélection officielle – Festival de films de Sundance

LE CINÉMA GASPÉSIEN À L’HONNEUR

Gaspésie

Québec, 2010, Numérique, 15 min. Première mondiale.

Réalisation
Guillaume Lévesque et Christian Lamontagne

Résumé
Une vallée étouffée sous les déchets d’une ancienne mine. Une forêt disparaît à un rythme industriel alors qu’ailleurs des hommes la cultive comme un jardin. Des touristes courent voir la mer le temps d’un court été. Un long hiver s’installe. Ce film pourrait être un extrait du journal intime d’une région ressource, perdue dans une économie qui consomme maintenant peu de ce qu’elle a à offrir, à l’exception de ses habitants et de ses paysages. La Gaspésie y est incarnée par un acteur bien présent sur son territoire : le temps.

Biographies
Originaire d’Amqui dans la Vallée-de-la-Matapédia, Guillaume Lévesque a fait son entrée dans le documentaire comme preneur de son. Cette passion pour le son et pour le territoire l’a amené à réaliser des documentaires radio portant sur le fleuve Saint-Laurent. Réalisateur depuis maintenant quelques années, il a fait ses preuves tant du côté de la réalisation de séries documentaires (On est tous des artistes, Y paraît que…), que du côté du documentaire d’auteur (On perd du terrain, Avant l’hiver, TER). Ses principales quêtes sont de poser un regard sur le lien entre l’homme et son territoire et questionner les changements que vit notre société.

Christian Lamontagne est un photographe canadien spécialisé dans le reportage et le documentaire télévisé. Il habite en Gaspésie, dans l’Est du Québec.

C’est au cours d’un stage en tant qu’assistant à l’agence Magnum Photo de Paris qu’il s’initie au reportage. Il porte d’abord son regard photographique sur l’aménagement et l’exploitation du territoire, et mène alors une carrière artistique ponctuée de bourses et de prix. Ses premiers sujets portent sur sa région, la Gaspésie, et sur la région du sud-ouest américain avec American Expanding. En 2004, il commence à travailler comme directeur de la photographie sur différentes documentaires vidéos. L’année 2006 marque le début de plusieurs séjours dans le Grand Nord Canadien pour la série documentaire Terres Arctiques qui porte sur les nouveaux enjeux géopolitiques de ce territoire face aux conséquences du réchauffement climatique. Il effectue au cours de cette période plus de 8000 km à bord de différents navires, civils et militaires, et réalise le reportage Mars en Arctique qui porte sur la plus ambitieuse mission de l’organisme Mars Society. Les participants y simulent une mission sur la planète Mars, dans le décor désertique d’une île déserte, à l’extrême Nord du Canada.

En 2008, Il intègre l’équipe de production française Lato Sensu pour la série documentaire internationale Artisans du Changement. Cette série internationale, supportée par l’UNESCO, va à la rencontre d’entrepreneurs qui oeuvrent, par leurs idées innovatrices et leurs actions concrètes, à améliorer le sort du monde.

Christian Lamontagne a travaillé dans plus de 30 pays sur les cinq continents. Ses images ont été publiées dans la plupart des grands quotidiens canadiens et dans plusieurs magazines. Il est l’auteur des images de quatre livres et ses images vidéos sont régulièrement diffusées par les chaînes Radio-Canada, RDI et TV5 Monde.

www.christianlamontagne.com

L'Île

Québec, 14 min. 54s., numérique, 2009

Réalisation
Alexandra Guité
Maison de production
L’INIS et le Cégep de la Gaspésie et des Îles

Résumé
Retour aux sources des descendants des anciens habitants de l’île Bonaventure, jadis expropriés brutalement en 1971. Rencontre poignante avec le dernier survivant.

Biographie
Alexandra GUITÉ est réalisatrice de documentaires et de films de fiction. Ses œuvres traitent de manière novatrice de sujets à la fois poignants et profondément humains. Sa grande curiosité et sa passion pour le contenu l’ont mené à terminer des études en sociologie et en philosophie. Après avoir vécu et réalisé des films en Argentine dont le documentaire Les Arts de la Résistance, elle complète le programme de réalisation cinéma de l’Institut National de l’Image et du Son (INIS).

Contact
http://www.alefilms.com

HD

Québec, 22 min, numérique, 2008

Réalisation
Jean-François Aubé
Production
Jean-François Aubé
Maison de production
Noir de Monde

Résumé
L’histoire d’un jeune montréalais animé par des intensions humanitaires qui se rend dans le village de l’Anse-à-Valeau en Gaspésie afin d’y installer Internet haute vitesse. Il est cependant surpris d’apprendre qu’un groupe de citoyens, nommé HD, milite contre la venue de ce service de nouvelle bande passante dans le village.

Biographie
Originaire de Québec et gaspésien d’adoption, Jean-François Aubé a réalisé plusieurs courts métrages et enseigne actuellement en Arts, lettres et médias au Cégep de la Gaspésie et des Îles, à Gaspé. Il prépare un projet d’écriture de long métrage dont l’action se situera en Gaspésie.

Kino 132,
Expérimentations gaspésiennes

KINO 132 est la cellule gaspésienne du mouvement KINO.
La Nuit du cinéma s’associe pour la première fois au collectif gaspésien Kino 132 pour un programme spécial issu des derniers opus de kinoïtes de la Baie-des-Chaleurs, dont ceux réalisés par Julien Leblanc, Mathieu Boudreault, Éric Proulx, Sébastien Dubois et David Arsenault.

L’aventure du groupe Kino commence à Montréal en janvier 1999 par un simple pari entre amis : produire un court-métrage original chaque mois avant l’an 2000 et la fin du monde… L’an 2000 passe et point de catastrophe… mais près de 200 films plus tard, le mouvement KINO était né !

Un réseau mondial
C’est en 2001, à l’invitation du Festival du Nouveau Cinéma, que Kino organise son premier Kabaret (voir description dans la section Activités). Des kinoïtes de Montréal et Québec reprennent la formule l’été suivant lors d’une tournée européenne et l’esprit de Kino s’installe à Hambourg, Cracovie, St-Pétersbourg et Helsinki.
L’enthousiasme est contagieux et des artistes d’un peu partout fondent des cellules Kino. De Charlevoix à Paris, de l’Île de la Réunion à Adélaïde en Australie… partout l’engouement pour la formule Kino se fait sentir ! Il existe aujourd’hui plus de 50 cellules dans 14 pays sur 4 continents.
Mû par l’esprit de partage et l’absence de compétition, le réseau Kino’00 se veut laboratoire d’expérimentation et une rampe de lancement pour tous ceux qui refusent d’emprunter le seul chemin de la production « traditionnelle ».

Contact
http://www.kino00.com

FICTIONS ET CINÉMA EXPÉRIMENTAL

Dennis

Danemark, 2007, numérique, 18 min.

Réalisation
Mads Mathiesen
Production
Jonas Bagger
Maison de production
SUPER 16 et Nordisk Film

Résumé
Dennis, un culturiste introverti qui vit toujours avec sa mère invite une jeune fille à un  rendez-vous. En apprenant la nouvelle, sa mère est blessée et désappointée. Malgré les pressions de sa mère pour contremander le rendez-vous, Dennis s’aventure dans une nuit qu’il n’est pas prêt d’oublier. Dennis c’est l’histoire d’un garçon qui cherche à se détacher de l’influence de sa mère possessive et d’un petit cerveau d’adolescent prisonnier d’un gigantesque corps de brute.

Biographie
Né en 1976 à Copenhague, Mads Mathiesen a réalisé une dizaine de courts métrages depuis ses études universitaire de littérature et de réthorique. Ses films ont été présentés dans les plus grands festivals internationaux tels Venise, Sundance, Londres ou Melbourne. En plus de son travail en fiction, il réalise des publicités et des documentaires et montages radio. Il prépare actuellement son premier long métrage.

Prix et mentions
Meilleur court métrage, Festival du court métrage Flickerfest 2009, Sydney, Australie, Meilleur court métrage, Festival de Berlin 2008, Grand Prix, Festival du film de Merbourne 2008, Australie

Contacts :
www.nordiskfilmsales.com
http://www.madsmatthiesen.com

Maïté

Québec, 2007, 17 minutes, Beta numérique

Réalisation
Denis Côté

Résumé
Elle s’appelle Maïté. Elle a 17 ans ou peut-être 18. Elle part de chez elle, vers la grande ville. Avant d’aller à un concert black métal, elle s’installe à l’hôtel, flâne, visite les boutiques spécialisées... Une jeune fille partie à la rencontre de son monde, ses codes, ses fascinations.

Biographie
Biographie
Né en 1973 au Nouveau-Brunswick (Canada). Denis Côté tourne une quinzaine de courts métrages de 1994 à 2007. Il a été journaliste, chef de pupitre cinéma pour un hebdo culturel montréalais et vice-président de l'Association québécoise des critiques de cinéma (AQCC). Ses deux premiers longs métrages ont fait le tour des festivals internationaux. Elle veut le chaos, son troisième film, a remporté le Prix de la mise en scène au 61e Festival du film de Locarno.

Source : Quinzaine des réalisateurs de Cannes.

Passage

Québec, 2008, numérique, 15 min.

Réalisation
Karl Lemieux
Production
Karl Lemieux
Maison de production
Double Négatif

Résumé
Dans une voiture, deux jeunes hommes et deux jeunes femmes en voyage. La nuit, dans un motel s'improvise une petite fête intime : un simple échange humain comme une occasion de laisser libre cours à leurs pulsions sexuelles. Pourtant, un grand trouble envahit l'une des femmes. Image admirable en noir et blanc.

Biographie
Karl Lemieux a étudié en cinéma à l’Université Concordia. Il a signé plusieurs courts métrages, dont The Bridge, 1998, KI, 2001, Mouvement de Lumière, 2004, Western Sunburn, 2007, et Trash and no star !, 2008. Cofondateur du Collectif Double Négatif, consacré à la production et à diffusion du cinéma expérimental, il travaille également sur des projections en direct pour plusieurs performances et spectacles de musique.
http://doublenegativecollective.blogspot.com

Prix et mentions
Grand Prix de l’édition 2008 de Prends ça court !, Montréal

Jour sans joie

Québec, 14 min. 30 s., béta numérique, 2009

Réalisation
Nicolas Roy
Production
Nicolas Roy
Maison de production
Novembre Films

Résumé
François se rend aux funérailles de sa mère en compagnie de sa femme Sophie. C’est un jour sans joie.

Biographie
Nicolas Roy est né à Québec en 1974. Il étudie le cinéma dans trois universités québécoises et réalise quelques courts-métrages expérimentaux. Novembre, son premier court-métrage de fiction, est présenté dans le cadre de plusieurs festivals à travers le Québec et la France. Léo, et Petit dimanche complètent la trilogie amorcée avec Novembre, ayant comme thèmes principaux la famille, la campagne désolée et la mort.

Prix et mentions
Prends-ça court ! 2009 : Prix AQTIS, Prix UDA du meilleur comédien à Martin Dubreuil, Prix Air Canada, Grand Prix PHI.

La battue

Québec, 19 min. 54 s., 35mm, 2008

Réalisation
Guy Edoin
Production
Sylvain Corbeil, Pascal Bascaron
Maison de production
Locomotion Films

Résumé
Quelques arpents de terre sous la neige. Une meute de femmes allant chasser. Une battue. Perdue en forêt, une adolescente annonce à sa mère qu’elle quitte la ferme familiale.
Le tournage de La Battue s’est déroulé à la ferme familiale. Ce film explore un univers de femmes, des femmes à la féminité travestie par des vêtements de chasse. Une chef de meute dure à la personnalité et au physique imposants… Une gamine coincée… Une mère dépendante… Une confrontation…

Biographie
En 2000, Guy Édoin obtient un certificat en scénarisation de l'Université du Québec à Montréal. Il poursuit ensuite ses études à l’Université de Montréal où il réalise ses premiers courts métrages : Comme une image (2002) et Placebo (2002). Ces deux films sont présentés en compétition officielle au New York International Independent Film and Video Festival en 2003. En 2004, il réalise Le Pont, premier court métrage d’une trilogie intitulée Les Affluents. Le Pont sera en lice pour le Jutra du meilleur court métrage en 2005 et sera présenté dans plus d'une vingtaine de festivals dans le monde. Les Eaux Mortes (2006), second film de sa trilogie, est lui aussi sélectionné par plus d’une vingtaine de festivals, dont le prestigieux Toronto International Film Festival (31e édition). En 2007, Les Eaux Mortes remporte le Jutra du meilleur court métrage et est présenté au Short Film Corner à Cannes.

Prix et mentions
Meilleur court métrage, Section Focus, Festival du Nouveau cinéma, 2008, Prix Spirafilm du Meilleur film, Prix d’interprétation pour Amélie Prévost, Prix AQTIS
Compétition officielle Festival de Locarno, Suisse

Contact 
http://www.locomotionfilms.com

La vie commence

Québec, 13 min. 30 s., 35mm, 2009

Réalisation
Émile Proulx-Cloutier
Production
Élaine Hébert
Maison de production
micro_scope

Résumé
Un adolescent et son frère aîné ont toujours vécu ensemble dans une banlieue anonyme sans vraiment se connaître. En 24 heures, leur existence sera complètement bouleversée.

Biographie
Comédien au théâtre, au cinéma et à la télévision, Émile Proulx-Cloutier signe les courts métrages Papa (récipiendaire du Jutra du meilleur court métrage) et Les réfugiés, puis coréalise le long métrage documentaire Les petits géants.

Prix et mentions
Sélectionné au festival de Locarno en 2009

Contact :
https://locomotionfilms.com

Le technicien

Québec, 2009. Format d’origine : 35mm, beta numérique

Réalisation
Simon-Olivier Fecteau

Résumé
Un technicien du câble est appelé pour réparer le téléviseur brisé d’un vieil
homme. Sur les lieux, il constate que l’appareil fonctionne très bien, c’est le
contenu qui y est diffusé que le vieil homme considère défectueux : images de
guerres, de famine, de maladie et d’enfants kidnappés. Bien malgré lui, le
technicien est touché par la requête naïve de son client. Il rembarque alors dans une épopée pour satisfaire la demande de son client.

Biographie
À l’âge de douze ans, Simon Olivier Fecteau reçoit une caméra vidéo avec laquelle il réalise et joue dans ses premiers courts métrages.
En 1999, il se joint aux Chick’n Swell et crée l’émission du même titre qui sera diffusée durant trois saisons à Radio-Canada. Cette émission lui vaudra quelques nominations aux Gémeaux dont meilleure réalisation humour et meilleure interprétation humour et remportera en 2004 le gémeaux de la meilleure émission humoristique. Par la suite, Simon Olivier réalise deux courts métrages; Les derniers jours et Le pouce vert qui seront primés dans plusieurs festivals d’ici et d’ailleurs.
En 2007 il réalise son premier long métrage Bluff, qu’il co-écrit et coréalise
avec Marc-André Lavoie qui a été présenté au FFM, festival des films du monde de Montréal.

Danse Macabre

Québec, 8 min. 30s., 35mm, 2009

Réalisation
Pedro Pires
Production
Catherine Chagnon, Pedro Pires
Maison de production
Phi Group

Résumé
Pendant un certain temps, alors qu'on le croit parfaitement inerte, notre cadavre s'anime, s'exprime et s'agite en un ultime ballet macabre. Les nombreux spasmes qui secouent notre corps ne sont-ils que mouvements erratiques ou font-ils écho au tourbillon et au tumulte de notre vie passée ?

Biographie
Pedro Pires a notamment travaillé avec François Girard pour les films Le violon Rouge, ainsi que pour The sound of Carceri, pour lequel il a remporté des Emmy et Gemini Awards pour « Outstanding Visual Effects » et « Best Visual Effects ». Proche collaborateur de Robert Lepage, il a aussi travaillé à la conception visuelle du film Possible Worlds.

Prix et mentions
Le film s’est mérité une trentaine de prix internationaux dont les Prix Prends ça court ! 2009, Meilleur film expérimental, Film Fest Granada, Grenade (Espagne), Meilleur court métrage expérimental Sapporo Short Film Fest, Sapporo (Japon), Grand Prix du court métrage Festival du Nouveau Cinéma de Montréal et meilleur court métrage au festival Regard sur le court métrage au Saguenay (mars 2010).

Contact 
http://www.dansemacabre-film.com/fr

DOCUMENTAIRES

Le beau plaisir

Québec, 14 min. 52s., 1968

Réalisation
Michel Brault, Bernard Gosselin, Pierre Perrault
Production
Guy-L. Côté, Jacques Bobet
Maison de production
Office National du Film

Résumé
Court métrage documentaire sur la pêche aux marsouins à l'Île-aux-Coudres. Avec un art suprême, les habitants fichent des harts dans la terre boueuse et tendent un piège en forme de cœur. Puis le long des perches, le marsouin s'engouffre, cherche à s'échapper, mais finit par s'échouer au fond de l’embarcation. C'est à ce beau plaisir de la capture du marsouin que nous convie ce documentaire tourné dans la plus pure tradition du cinéma vérité.
" Mes films ne sont pas politiques. Ce sont des outils de réflexion, le matériel nécessaire à la reconnaissance de l'homme d'ici. " - La Patrie, 25 juillet 1971

Biographie
Avec son film phare Pour la suite du monde (1963), Pierre Perrault allait faire connaître au monde entier le cinéma québécois et la vie des pêcheurs de l’Ile-aux-Coudres. Coréalisé avec Michel Brault et Bernard Gosselin, les directeurs photos d’une grande partie de ses films, Le beau plaisir revient vers les habitants de l’ile pour poursuivre la pêche fabuleuse aux marsouins.
Poète, réalisateur de radio, juriste, Pierre Perrault réalisa une trentaine de courts et longs métrages documentaires sur le Québec et ses habitants. Homme de parole, il sillonna ce qu’il appelait Un pays sans bon sens dans une quête de prise de conscience et de la parole authentiquement québécoise.

Son œuvre unique dans le paysage artistique et culturel mondial, traverse plus d’un demi-siècle d’histoire et s’incarne sous une multitude de formes d’expression, qui vont de la littérature au cinéma, en passant par le théâtre, la poésie et la radio.

De nombreuses rétrospectives de ses œuvres ont lieu régulièrement aux quatre coins du monde. Après sa mort en 1999, sa conjointe Yolande Simard-Perrault instaure le prix Pierre et Yolande Perrault décerné chaque année au Québec et en Europe afin de soutenir et de récompenser l'émergence de jeunes talents qui œuvrent dans les domaines des arts de la communication (cinéma, littérature, radio).

Contact
www.cinematheque.qc.ca

Une tente sur Mars

Québec, 58 min., numérique, 2009

Réalisation
Martin Bureau et Luc Renaud
Production
Les productions Thalie

Résumé
Trente ans après la fermeture de la colonie minière de Schefferville, les Innus, après avoir pris possession de la ville abandonnée par les non autochtones, font face à un nouveau défi : la réouverture des mines de fer. Territoire, identité et légitimité nourrissent le dialogue entre deux peuples ayant le même combat, Québécois et Premières Nations. Deux identités qui se disent colonisées et dont la première se comporte parfois, paradoxalement, en colonisateur. À qui appartient le territoire? Les autochtones ont-ils droit à l'autodétermination au même titre que les Québécois? Une tente sur mars se veut une charge poétique face à cette situation complexe.

Biographie
Originaire du Lac St-Jean, Martin Bureau vit et travaille à Saint-Jean-de-l'île-d'Orléans. Peintre et vidéaste, il a présenté son travail dans divers lieux d'exposition et événements, notamment la Bienal de Video y Nuevos Medios de Santiago au Chili, la galerie Lacerte Art Contemporain, l'Oeil de poisson et la Manif d'art 2 à Québec, la Galerie Orange à Montréal et les galeries Drabinsky et Lonsdale à Toronto. Ses oeuvres font partie de nombreuses collections publiques et privées. Il réalise ici avec Luc Renaud son premier documentaire.

Originaire de Hull, Luc Renaud vit et travaille à Québec. Diplômé en géographie de l'Université de Sherbrooke en 1997 et en océanographie de l'Université du Québec à Rimouski, il a depuis effectué plusieurs séjours à l'étranger alliant expériences culturelles et travail de terrain social avec des communautés locales d’Afrique et d’Amérique latine. Il a aussi séjourné 15 mois avec les Innus de Matimekush-Lac-John dans la région subarctique du Québec, périple lui ayant permis de développer l'idée originale et de co-réaliser le documentaire Une tente sur Mars. Il enseigne également la géographie au niveau collégial.

Prix et mentions
Nomination aux Jutra 2010, Meilleur documentaire

Contact 
http://www.f3m.ca

La trappe

Canada, 19 min. 25s., numérique, 2008,

Réalisation
Lina Verchery
Maison de production
Office national du film

Résumé
Dans un village du Cap-Breton, des moines bouddhistes méditent dans leur abbaye tandis que des pêcheurs acadiens partent en mer relever leurs trappes à homards. Ces deux communautés que tout semble opposer - langue, culture, religion - partagent pourtant plus de ressemblances qu'il n'y paraît…
Réflexion sur la vie vue comme un cycle, ce film évoque les thèmes du respect mutuel et de la tolérance.
Court métrage documentaire produit dans le cadre du concours Tremplin de l’ONF qui permet à de jeunes francophones, de nationalité canadienne et résidant à l'extérieur du Québec, de réaliser un premier film dans des conditions professionnelles.

Biographie
Lina Verchery est scénariste, chorégraphe, danseuse, présentatrice d’émissions pour enfants, comédienne. Coréalisatrice et coscénariste du documentaire De midi à minuit, traitant des chauffeurs de taxi à Montréal et primé au concours Senghor de l’Alliance française, elle a pu participer à un atelier pour les cinéastes en herbe au Festival de Cannes 2006. Cette bachelière en religions mondiales, plusieurs fois récompensée, fait actuellement une maîtrise sur le bouddhisme à l’université Harvard. Avec La trappe, Lina réalise son projet de faire des films mariant son intérêt pour la religion et sa passion pour l’art.

Prix et mentions
Meilleur court métrage Acadien, Festival du cinéma francophone international en Acadie, 2008, Moncton

Contact
http://www.onf-nfb.gc.ca

Vive la rose

Canada, 7 min. 2009, 35mm

Réalisation
Bruce Alcock

Résumé
Inspiré d’une chanson d’Émile Benoit puisée dans le répertoire traditionnel francophone de Terre-Neuve, Vive la rose est le récit touchant d’une histoire d’amour tragique, dans lequel un homme voit la femme qu’il aime emportée par la maladie. La voix de cet homme simple s’élève noblement pour chanter sa mélancolie comme un ultime adieu. Mais le film est aussi un hommage au territoire, à la mer et au mode de vie âpre des pêcheurs, et c’est dans cet ancrage à un coin de pays que sa beauté prend toute son envergure

Biographie
Natif de Terre-Neuve, Bruce Alcock étudie le tuba et la littérature comparée avant de s’installer à Barcelone, où il se familiarise avec le cinéma d’animation sous la gouverne de Dirk van de Vondel. De retour d’Espagne, il s’installe à Toronto, suit des cours au Sheridan College, réalise des films d’animation publicitaires, déménage à Chicago où il travaille pendant cinq ans, puis se pose à Vancouver où il fonde la société de production Global Mechanic. En plus d’y réaliser des films publicitaires pour lesquels il utilise une grande variété de techniques, Alcock signe des films personnels qui se distinguent internationalement : Wrong Number Phone Message (2003), At the Quinte Hotel (2005) et Vive la rose (2008), qui est aussi sa première collaboration avec l’ONF.

DU CINÉMA CONTRE L’HOMOPHOBIE

En colo

France, 2009, 7 min. 43, 35mm. Première nord américaine

Réalisation
Pascal Alex Vincent

Résumé
Le jeune cinéaste français Pascal-Alex Vincent réussit un coup de maître dans la lutte contre l’homophobie avec son court métrage de fiction En colo. Le film projeté à Percé (première nord-américaine) montre une séance du jeu « Action ou vérité ? » dans une colonie de vacances où deux jeunes garçons, Mathieu et Maxime, ont pour défi de s'embrasser. Le baiser va provoquer chez eux un certain émoi. À partir de ce moment, les ados témoins de cette scène font des allusions plus ou moins directes à l'éventuelle homosexualité de Maxime. Une révélation surprenante va alors déstabiliser le groupe, mais surtout le faire réfléchir. Ce film a été réalisé dans le cadre d’une campagne nationale contre l’homophobie en France intitulée « Le regard des autres » sous la présidence du cinéaste français André Téchiné (Les roseaux sauvages [1995], César du meilleur film).

Biographie
Pascal-Alex Vincent est un réalisateur et scénariste français, né à Montargis en France.
Après des études de lettres et d'histoire du cinéma à l'université Paris III, il apprend la photographie lors de son service militaire dans l'Armée de Terre à Bourges.
Il se consacre ensuite à la distribution du cinéma japonais classique au sein de la société Alive. En 2000, il tourne un court métrage pour Local Films, Les Résultats du Bac, qui est sélectionné dans de nombreux festivals, diffusé à la télévision (France 2, entre autres), et édité en DVD. Son court métrage suivant, Far West (2002) est à nouveau un succès de festivals, et est diffusé sur Arte, comme sur de nombreuses chaînes à l'étranger. Le film est d'inspiration j-pop (pop japonaise) dans son utilisation de la musique et le typage des personnages. Far West remporte plusieurs prix, dont le prix de la jeunesse au Festival de Oberhausen (Allemagne) et le prix HBO au Festival Gay et Lesbien de Seattle (USA).

Le Festival de Cannes sélectionne ensuite Bébé Requin, court métrage en compétition pour la Palme d'or en 2005. Le film, qui a des intentions expérimentales inhabituelles chez le cinéaste, est un hommage avoué aux cinéastes Gus van Sant et Larry Clark.

ACTIVITÉS PLEIN AIR POUR TOUTE LA FAMILLE ET LE PUBLIC

L’heure pour la terre 2010

Samedi le 27 mars
Observation des étoiles au téléscope et activités astronomiques sur la plage de Percé avec l’astronome gaspésien Gino Audet de la Baie des Chaleurs.


http://www.astronomiebdc.ca
http://clubastronomiebdc.over-blog.com/
gasaturne@gmail.com


Biographie

Gino Audet est originaire de St-Alphonse en Gaspésie et réside actuellement à Bonaventure.
Il travaille dans le milieu forestier depuis 1993 et pratique l’astronomie depuis l’âge de 13 ans. Il a  participé à de nombreuses expositions à caractère scientifique au Québec et a fondé en 1999 le club d’astronomie de la Baie des Chaleurs dont il est aujourd’hui président. Depuis 2005 il pratique la photographie du ciel. Il est depuis 2006 amateur attitré pour la station de radio CHNC de New carlisle.  En 2007 il a reçu le prix ExcÉlan (volet local) dans la catégorie loisir scientifique.